Double passage

«Double passage» (impressions pliées) réalisées dans le cadre de l’appel à projet : Une vitrine comme espace de création. Juin 2010 Copyright F. Scarito

«Double passage» (impressions pliées) réalisées dans le cadre de l’appel à projet : Une vitrine comme espace de création. Juin 2010 Copyright F. Scarito

Centre de la gravure et de l'image imprimée. 2010

La rue des Amours n’est pas une rue de grand passage. Mais passages il y a, de fait, au quotidien. Visiteurs occasionnels, exposants, habitants du quartier, promeneurs de chiens, enfants sur le chemin du glacier, postiers, policiers, livreurs, travailleurs en tous genres et quidam égarés longent tour à tour la vitre qui les séparent – à peine - du musée. Le passant est souvent seul, mais il n’est pas le seul à passer là… Des passants comme lui, il y en a foule. Qui se croisent ou se suivent, entrent ou non dans le musée.  Le spectateur en mouvement est invité à modifier pour un temps sa propre trajectoire pour découvrir celles d’autres passants et inventer des rencontres.  PASSER > S’ARRETER > REPARTIR EN ARRIERE > REGARDER > AVANCER > SE RETOURNER > REGARDER > IMAGINER > POURSUIVRE SON CHEMIN  



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La mise en abime des vitrines invite le passant à sétonner, reconnaître, s’arrêter, se situer, jouer, regarder l’image, le musée dans l’image, le musée. Découvrir par allers-retours la multiplicité des passages, des trajectoires. Imaginer.

La vitrine est une accroche, le point de contact et de rencontre entre le musée et les passants involontaires ou non. Rendre palpable la proximité physique entre l’extérieur et l’intérieur du musée. Estomper la frontière invisible qui les sépare. Inviter à franchir la vitrine par le regard et susciter peut-être l’envie de franchir le pas de la porte.